En octobre, l'association paysanne Masipag et Greenpeace Asie du Sud-Est avaient lancé un appel à la Cour suprême pour qu'elle interdise la culture commerciale du "riz doré" et des aubergines OGM, autorisée par le gouvernement. Ils justifiaient leur décision par les risques pour la santé et l'environnement liés à une culture à grande échelle. Ce faisant, ils ont fait appel à un droit inscrit dans la Constitution philippine, qui permet aux individus et aux organisations de s'adresser à la Cour suprême lorsqu'ils se sentent menacés par la décision d'une autorité. La Cour suprême a accédé à cette demande, a provisoirement stoppé la culture et a demandé aux ministères de l'agriculture et de l'environnement ainsi qu'à l'Institut international de recherche sur le riz (IRRI) de prendre position dans un délai de dix jours. Ce délai a expiré fin avril sans résultat. Un processus de décision qui pourrait durer longtemps est donc lancé. (Informationsdienst Gentechnik, 2.5.23)
Source Informationsdienst Gentechnik, 2.5.23