Dans l'enquête de la Commission européenne sur la législation en matière de génie génétique, le rêve de réduire les pesticides grâce aux nouvelles plantes génétiquement modifiées (NGT) dans l'agriculture résonne. L'organisation autrichienne de protection de l'environnement GLOBAL 2000 et Friends of the Earth Europe le montrent dans un rapport : les anciennes comme les nouvelles plantes transgéniques ne réduiront pas l'utilisation de pesticides. L'utilisation d'herbicides s'est multipliée dans les champs transgéniques au cours des 25 dernières années Les nouvelles plantes génétiquement modifiées ne réduiront pas non plus l'utilisation de pesticides, car la majorité des plantes actuellement dans le pipeline de développement visent, tout comme l'ancien génie génétique, la tolérance aux herbicides. (Brandaktuell, 12. 05.22)

En recherchant les causes de la mort du premier homme à qui l'on a transplanté un cœur de porc, des chercheurs ont découvert que l'organe était porteur d'un virus animal. Il n'a toutefois pas encore été possible de déterminer de manière définitive si ce virus était à l'origine du décès de l'homme. Le patient est décédé deux mois après la transplantation cardiaque d'un nouveau type. Le risque de transmission de nouveaux types d'infections à l'homme lors de transplantations d'animal à homme a toujours été l'une des plus grandes préoccupations. (RND, 6.5.22)

Lors du discours de la reine, le gouvernement britannique a exposé ses plans pour une plus grande dérégulation des OGM. Le prince Charles, qui a prononcé le discours, a déclaré : "Mes ministres encourageront l'innovation agricole et scientifique dans leur propre pays. La législation libérera le potentiel des nouvelles technologies afin de promouvoir une agriculture et une production alimentaire durables et efficaces". Selon le gouvernement, le projet de loi vise à supprimer les obstacles inutiles hérités de l'UE afin de permettre le développement et la commercialisation de plantes et d'animaux sélectionnés avec précision et de positionner le Royaume-Uni comme leader en matière d'investissement dans la recherche et l'innovation agricoles et alimentaires. (Beyond GM, 10.05.22)

Une équipe de neuroscientifiques a été très surprise lorsqu'une expérience d'édition de gènes a transformé des hamsters doux en êtres agressifs. Selon le communiqué de presse de la Georgia State University (GSU), les scientifiques ont utilisé des hamsters syriens et CRISPR-Cas9 pour désactiver un récepteur de la vasopressine, une hormone associée à une agressivité accrue. L'équipe de chercheurs pensait que cette modification génétique rendrait les hamsters plus sociaux et plus pacifiques. Or, de manière surprenante, les animaux bienveillants sont devenus plus agressifs. Selon le responsable de l'étude, les résultats ont montré que la science ne comprendrait pas encore ce système. (NDTV, 29.05.22)

L'étude de l'Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBL) "Wege zu einer klimaneutralen Biolandwirtschaft in der Schweiz" (Voies vers une agriculture biologique climatiquement neutre en Suisse) montre pour la première fois quelles mesures devraient être prises pour une économie respectueuse du climat. L'agriculture biologique peut réduire les émissions de gaz à effet de serre d'environ 60 %. Pour cela, les agriculteurs et agricultrices doivent fournir de multiples prestations. En adaptant leur comportement de consommation, les consommateurs pourraient réduire les émissions de 25% supplémentaires. Des innovations permettraient d'économiser les 15 % restants jusqu'en 2040 pour atteindre la neutralité climatique. (LID, 6.5.22)